Je continue ma présentation du Costa Rica sous l'angle sociétal, histoire d'achever les généralités.
I La population, tout d'abord :
Population : 4 516 220 habitants (en juillet 2010, toutes les statistiques qui suivent proviennent de la CIA -World Factbook-).
Structure par âge : 0-14 ans : 25% ; 15-64 ans : 68,8% ; + 65 ans: 6,2%
Age moyen : 28,4 ans
Densité : 84 hab./km²
Espérance de vie des hommes : 74,8 ans (en. 2009)
Espérance de vie des femmes : 80,2 ans (en. 2009)
Taux de croissance de la population : 1,34% (en. 2009)
Taux de natalité : 16,65 ‰ (en. 2009)
Taux de mortalité : 4,29‰ (en. 2009)
Taux de mortalité infantile : 9,7 ‰ (en. 2009)
Taux de fécondité : 1,93 enfants/femme (en. 2009)
Taux de migration : 1,1 ‰ (en. 2009)
Densité : 84 hab./km²
Espérance de vie des hommes : 74,8 ans (en. 2009)
Espérance de vie des femmes : 80,2 ans (en. 2009)
Taux de croissance de la population : 1,34% (en. 2009)
Taux de natalité : 16,65 ‰ (en. 2009)
Taux de mortalité : 4,29‰ (en. 2009)
Taux de mortalité infantile : 9,7 ‰ (en. 2009)
Taux de fécondité : 1,93 enfants/femme (en. 2009)
Taux de migration : 1,1 ‰ (en. 2009)
Il faut préciser trois aspects :
- Les composantes ethniques de la population
94 % des habitants sont blancs ou mestizos, 3% sont noirs (essentiellement sur la côte atlantique), 1% sont amérindien, et 1% sont chinois (mais il y a fort à parier que cette catégorie regroupe indistinctement tous les asiatiques, sans distinction de nationalité ou d'origine)
1) Les Amérindiens sont peu nombreux ( les chiffres donnent entre 27000 et 64 000 ...) et sont parqués dans des réserves : le débat préservation - intégration existe aussi au Costa Rica et fait l'objet d'une vraie attention gouvernementale, mais qui ne trouve pas forcément d'écho massif dans la population. ( Un bon article en espagnol : Les réserves indigènes : un état des lieux )
1) Les Amérindiens sont peu nombreux ( les chiffres donnent entre 27000 et 64 000 ...) et sont parqués dans des réserves : le débat préservation - intégration existe aussi au Costa Rica et fait l'objet d'une vraie attention gouvernementale, mais qui ne trouve pas forcément d'écho massif dans la population. ( Un bon article en espagnol : Les réserves indigènes : un état des lieux )
La colonisation espagnole a drainé dans son sillage des épidémies dévastatrices et un système d'esclavage qui a lourdement obéré la survie des populations amérindiennes : à cette occasion, nombre d'amérindiens se sont réfugiés au Sud, dans les montagnes de Talamanca, ce qui explique leur concentration actuelle dans cette partie du territoire. Aujourd'hui, selon le gouvernement costaricien, 27% seulement des indigènes ont un logement décent... 73% n'ont qu'un accès réduit à l'eau, l'électricité et aux services de santé et d'éducation. Une certaine autonomie leur est concédée, pour autant, et des efforts de consultation des communautés sont mis en oeuvre.
2) Les Afro-américains sont évidemment issus de l'esclavage et se concentrent sur la côte caraïbe (Limon) : la dernière vague de migrants afro-américains, la plus nombreuse, est arrivée vers 1890 pour participer, en tant qu'ouvriers libres, à la construction du chemin de fer et aux activités bananières. Ce n'est qu'en 1949 qu'ils obtinrent le statut complet de citoyens costariciens. Ils sont confrontés à un ostracisme, qui confine souvent à l'exclusion. L'UNHCR précise :" Despite an apparently progressive policy towards minorities, Afro-Costa Ricans and the indigenous peoples in the country have always experienced exclusion from the country's relative wealth." (UNHCR : http://www.unhcr.org/refworld/docid/4954ce31c.html)
- Le problème de l'immigration :
Je ne m'étendrai pas sur le sujet : l'OCDE a fait un très bon travail de synthèse (Les migrations au Costa Rica OCDE). Deux remarques cependant :
1) Le dénombrement des migrants au Costa Rica est complexe : les chiffres oscillent entre 200000 et 400000 immigrants, selon les estimations et selon que l'on prend en compte la main d'oeuvre clandestine (plus ou moins 170000 personnes) ou pas. En tout état de cause, il faut bien distinguer une immigration de survie -essentiellement des nicaraguayens, fuyant la guerre civile entre les sandinistes et les contras (1981-1990) et/ou la pauvreté, mais aussi des colombiens, etc...- et une immigration de nature héliotropique, essentiellement nord américaine...
2) Le statut des "Nicas" est ici très défavorisé, non seulement parce que leur statut économique les relègue au rang de pauvres dans une société plutôt riche, mais parce qu'ils sont en butte, aussi, à une xénophobie marquée, qui mêle stéréotypes ("Cara de Indio", voilà comment on qualifie les nicaraguayens) et angoisses sécuritaires, qui les associent aux délinquants... Rien de neuf sous le soleil, me direz vous, on se croirait en France, ou en Italie...
Je reviendrai plus tard sur ce sujet, tout à fait central...
- L'urbanisation
La population costaricienne est de plus en plus urbanisée :
Elle se concentre essentiellement dans quelques villes (en 2005):
II L'histoire :
Je reprendrai un texte synthétique de l'Université de Laval (Québec) qui pose les bases historiques essentielles (source : http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/costa_rica.htm)
Depuis 2010, Laura Chinchilla est la nouvelle présidente
2) Les Afro-américains sont évidemment issus de l'esclavage et se concentrent sur la côte caraïbe (Limon) : la dernière vague de migrants afro-américains, la plus nombreuse, est arrivée vers 1890 pour participer, en tant qu'ouvriers libres, à la construction du chemin de fer et aux activités bananières. Ce n'est qu'en 1949 qu'ils obtinrent le statut complet de citoyens costariciens. Ils sont confrontés à un ostracisme, qui confine souvent à l'exclusion. L'UNHCR précise :" Despite an apparently progressive policy towards minorities, Afro-Costa Ricans and the indigenous peoples in the country have always experienced exclusion from the country's relative wealth." (UNHCR : http://www.unhcr.org/refworld/docid/4954ce31c.html)
- Le problème de l'immigration :
Je ne m'étendrai pas sur le sujet : l'OCDE a fait un très bon travail de synthèse (Les migrations au Costa Rica OCDE). Deux remarques cependant :
1) Le dénombrement des migrants au Costa Rica est complexe : les chiffres oscillent entre 200000 et 400000 immigrants, selon les estimations et selon que l'on prend en compte la main d'oeuvre clandestine (plus ou moins 170000 personnes) ou pas. En tout état de cause, il faut bien distinguer une immigration de survie -essentiellement des nicaraguayens, fuyant la guerre civile entre les sandinistes et les contras (1981-1990) et/ou la pauvreté, mais aussi des colombiens, etc...- et une immigration de nature héliotropique, essentiellement nord américaine...
2) Le statut des "Nicas" est ici très défavorisé, non seulement parce que leur statut économique les relègue au rang de pauvres dans une société plutôt riche, mais parce qu'ils sont en butte, aussi, à une xénophobie marquée, qui mêle stéréotypes ("Cara de Indio", voilà comment on qualifie les nicaraguayens) et angoisses sécuritaires, qui les associent aux délinquants... Rien de neuf sous le soleil, me direz vous, on se croirait en France, ou en Italie...
Je reviendrai plus tard sur ce sujet, tout à fait central...
- L'urbanisation
La population costaricienne est de plus en plus urbanisée :
Elle se concentre essentiellement dans quelques villes (en 2005):
II L'histoire :
Je reprendrai un texte synthétique de l'Université de Laval (Québec) qui pose les bases historiques essentielles (source : http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/costa_rica.htm)
"Les Amérindiens habitent le Costa Rica depuis au moins 5000 avant notre ère, mais ils ont toujours été peu nombreux par comparaison avec les civilisations précolombiennes comme les Mayas. Bien que les premiers habitants du pays aient résisté énergiquement aux conquistarores et aux missionnaires espagnols, ils ont fini par succomber aux épidémies, sont morts au combat ou ont quitté la région pour des lieux plus accueillants. C'est ainsi que l'on peut expliquer le nombre peu élevé de ces autochtones aujourd’hui.
1) La période coloniale
D'après les historiens, Christophe Colomb aurait débarqué sur la côte costaricaine près de Puerto Limón en 1502; il appela le pays «Huerta», c’est-à-dire «le verger» ou le «jardin». Mais la conquête espagnole n'a pas eu lieu immédiatement, elle viendra un peu plus tard en raison de la forte hostilité des Amérindiens et de la présence des maladies tropicales.
C’est Juan de Cavallón qui mena les premiers colonisateurs victorieux au Costa Rica en 1561. Juan Vázquez de Coronado lui succéda en 1562 et fonda Cartago dans les montagnes où les conditions de vie étaient plus saines; c'est lui qui appela la région Costa Rica, «la côte riche». Au point de vue administratif, à partir de 1570, le Costa Rica fit partie de la Capitainerie générale du Guatemala pour le compte de l'Espagne, dans la vice-royauté du Mexique. Cependant, son éloignement de la ville de Guatemala et son apparent manque de richesse lui permirent de se développer sans subir la même intervention directe que les autres provinces d’Amérique centrale. La ville de Heredia fut fondée en 1717, San José en 1737 et Alajuela en 1782.
Déjà, à cette époque, les maladies amenées par les Européens avaient pratiquement exterminé toute la population autochtone. Comme les indigènes étaient peu nombreux, les représentants de l’autorité espagnole et de l’Église les laissèrent se développer à l’écart du courant historique de l’Amérique latine. Au cours de l'histoire coloniale, même les Européens demeuraient peu nombreux. Or, étant donné que ceux-ci ne pouvaient assumer économiquement le transport des esclaves noirs provenant d'Afrique, ils se contentèrent d'en faire venir quelques centaines de la Jamaïque. Entre-temps, les Européens avaient imposé l'usage exclusif de la langue espagnole dans l'administration de la colonie.
2) L’indépendance
L'Amérique centrale obtint son indépendance de l'Espagne en 1821. Par la suite, le Costa Rica fit brièvement partie de l'Empire mexicain d’Agustín de Iturbide, mais ce dernier fut aussitôt renversé en mars 1823 par un officier (Santa Anna) qui instaura la république du Mexique en 1824. À partir de ce moment et jusqu’en 1838, le Costa Rica devint l’un des cinq États de la Fédération des Provinces-Unies d’Amérique centrale, fondée par le Libertador vénézuélien Simon Bolívar. Le Costa Rica forma une république indépendante en 1838. Quelques années plus tard, en 1843, le pays développa la culture du café. En même temps, les villes de Cartago, San José, Heredia et Alajuela se disputèrent la suprématie du pays. Ce fut San José qui parvint à prendre le contrôle du pays tout en installant un régime démocratique qui se transforma en dictature. Celle-ci fut renversés en 1859 par un gouvernement libéral. En 1869, l'enseignement devint obligatoire et gratuit; selon les autorités costaricaines, tout citoyen devait pouvoir lire, écrire et compter.
Sous le mandat de Tomás Guardia (1870-1882), le Costa Rica bénéficia de larges investissements étrangers dans les chemins de fer et autres équipements publics. L’époque fut marquée par l’essor de la culture du café qui devient un important produit d’exportation. La croissance des exportations de café, grâce au chemin de fer de San José à Puerto Limón, et de bananes introduites en 1878, amena la prospérité et une augmentation de la population. Toutefois, l’implantation de la United Fruit Company, une compagnie américaine créée par l’homme d’affaires Minor C. Keith contribua à cet essor, mais rendit également le Costa Rica plus dépendant des marchés et des capitaux étrangers, de même qu’avec la langue anglaise. Cette réussite économique fit souvent comparer le Costa Rica à la Suisse. La vie politique du Costa Rica était plus calme que dans les autres pays d'Amérique latine, et les gouvernements furent élus démocratiquement, sauf au cours de brèves périodes, par exemple, les dictatures du général Federico Tinico (1917 à 1919), et la junte de José Figueres Ferrer en 1948. Celui-ci adopta une constitution libérale et accorda le droit de vote aux femmes et aux Noirs. Il interdit le renouvellement successif du mandat présidentiel plus d’une fois et, une première en Amérique latin, il abolit l'armée. Cette situation nique avait le mérite d'alléger le budget nationale, mais aussi l'inconvénient d'aggraver la dépendance du pays à l'égard des États-Unis.
Néanmoins, le Costa Rica demeura le pays le plus démocratique de toute l’Amérique latine. Le Parti de la libération nationale (Partido de Liberación Nacional, PLN), dirigé par José Figueres Ferrer devint pour une longue période le parti dominant du pays. José Figueres Ferrer fut président de 1953 à 1958, puis à nouveau de 1970 à 1974. Il est considéré comme l'un des personnages les plus importants de l'histoire costaricaine et décédera en 1990.
Au début des années quatre-vingt, le Costa Rica connut une croissance démographique rapide, qui contribua à l’essor économique du pays. Le PLN revint au pouvoir en 1982, avec l’élection à la présidence de Luis Alberto Monge Alvárez ; Óscar Arias Sánchez, également du PLN, lui succéda en 1986 et gouverna le pays jusqu'en 1990; il consacra son mandat à tenter de restaurer la paix en Amérique centrale et à assurer la stabilité politique de la région. En 1987, Óscar Arias Sánchez obtint le prix Nobel de la paix pour avoir été l'artisan des processus de paix enclenchés pour résoudre les conflits armés qui affectaient l'Amérique centrale durant les années quatre-vingt, notamment pour son opposition au soutien des États-Unis aux Contras dans la guerre civile qui avait lieu au Nicaragua. Puis Rafael Angel Calderón Fournier, fils de l’ancien président Rafael Calderón, remporta l’élection présidentielle de février 1990 pour l’Unité sociale-chrétienne. En 1994, ce fut le tour de José-Maria Figueres Olsen, fils de l’ancien président José Figueres Ferrer, d'être élu président. En février 1998, Miguel Angel Rodríguez lui succéda en s’engageant à combattre la corruption et la délinquance, et à prendre des mesures pour réduire la dette et l’inflation. En 2002, Abel Pacheco de la Espriella, s'imposa comme leader de l'Unité sociale chrétienne (Partido Unidad Social Cristiana) et fut président de la république du Costa Rica jusqu'en mai 2006, alors que Oscar Arias Sánchez, président de 1986 à 1990, fut réélu à la présidence du pays."Depuis 2010, Laura Chinchilla est la nouvelle présidente
La présidente Chinchilla :
III La politique
"Le Costa Rica, un petit pays d'Amérique centrale, n'en finit pas d'étonner plusieurs. Légèrement plus grand que la République Dominicaine, il est considéré comme la démocratie la plus vieille et la plus stable de toute l'Amérique latine.
Genèse d'une démocratie originale
Une ère de démocratie pacifique au Costa Rica a commencé avec les élections de 1899, jugées comme les premières vraiment libres et honnêtes de toute l'histoire du pays. La tendance s'est maintenue depuis sauf pour quelques périodes venues assombrir le paysage : la période de 1917-1919 durant laquelle Federico Tinoco gouverna en dictateur, et en 1948 alors que José Figueres Ferrer mena un soulèvement armé dans la foulée d'une élection présidentielle contestée . Une guerre civile éclata alors, faisant plus de deux mille morts. On retiendra cette guerre comme ayant été l'événement le plus sanglant de l'histoire du XXe siècle au Costa Rica, bien qu'elle n'ait duré que six semaines. La junte victorieuse a rédigé en 1949 une nouvelle Constitution garantissant des élections libres au suffrage universel et l'abolition de l'armée. José Figueres Ferrer, leader du Parti de la libération nationale (PLN), devint un héros national et remporta en 1953 la première élection en vertu de la nouvelle Constitution.
Le changement de 1949 distingue ainsi le Costa Rica de ses voisins : il est le premier pays à avoir constitutionnellement supprimé son armée et à opter pour une politique sociale forte. Le niveau de démocratie élevé qu'on y retrouve résulte en grande partie de cet important virage constitutionnel.
Un véritable contraste avec ses voisins
Le Costa Rica est une république démocratique avec un système très solide de freins et de contrepoids constitutionnels . Le pouvoir exécutif est confié à un président élu pour un mandat renouvelable de quatre ans. Ce mandat coïncide avec celui du Parlement. La structure de ce dernier est de type monocaméral, l'unique chambre portant le nom d'Assemblée législative"
(source : http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1094)
- Selon lui, la structure sociale costaricienne est relativement homogène. Les relations de domination ne se sont pas construites sur une base verticale, mais autour de la relation clientéliste horizontale d'interdépendance entre patron/peon dans l'économie cafetière. La relation économique de dépendance entre planteurs et peones (salaires contre force de travail) a incité tous les acteurs sociaux à développer une culture de compromis permettant d'éviter la confrontation directe. Cette culture de compromis s'est transmise au jeu politique par le biais des partis politiques : le Parti de Libération National a ainsi repris, dans les années 50, la place du patron dans une relation clientéliste à son électorat. Ce jeu se prolonge encore aujourd'hui, avec des variantes thématiques (exemple : les promesses des candidats sur l'insécurité)
- La forte légitimité des institutions dans la population (" a religious faith in their political institutions") va de pair avec une segmentation forte des mobilisations sociales, segmentation fortement encouragée par une propagande politique omniprésente. Ainsi, nombre de revendications sociales en provenance des secteurs les plus déshérités ("sectores olvidados") sont directement filtrées par les partis politiques, qui représentent d'abord les classes moyennes et le secteur privé, dont l'activité de lobbying est très forte. Olivier Dabène parle de verrouillage institutionnel... On comprend dès lors la grande stabilité institutionnelle d'un système politique, qui ne laisse que peu de place à l'organisation formelle des demandes sociales dans des syndicats ou des petits partis (qui connaissent dans le système multipartisan actuel de grandes difficultés de financement public).
"Le régime démocratique instauré à partir de 1948 se serait consolidé du fait de l’impossibilité pour chaque groupe politique d’acquérir un pouvoir décisif, de dominer pleinement. C’est ce que Jacobo Schifter appelle la « neutralisation des classes »", Nathalie Delcamp ( voir http://www.irenees.net/fr/fiches/analyse/fiche-analyse-545.html).
Une précision : Le système partisan est relativement complexe : en glissant d'un système bipartisan vers un système multipartisan, le système a gagné en ouverture, mais a-t-il gagné en représentativité?
Voilà un très bon schéma retraçant l'évolution du système partisan (César Toruno Arguedas) :
Pour positionner les partis sur une échelle gauche droite, voilà les résultats des dernières élections à l'Assemblée Législative et à la présidentielle :